Évènement : Ouverture des inscriptions poue l’IGC 2016

imageLes inscriptions à l’Indie Game Contest 2016 sont officiellement ouvertes !

Pour la 4ème année, le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg organise cette compétition internationale dédiée aux jeux vidéo indépendants. La compétition aura lieu du 16 au 25 septembre 2016 au Shadok.

Les soumissions seront acceptées jusqu’au 15 juillet 2016, à minuit.

Pour toute soumission, rendez-vous sur cette page.

La 3ème édition avait présenté 24 jeux vidéo de 12 pays, et avait récompensé Apocalypse Cow de l’Octopix et Zombie Night Terror du Prix du meilleur jeu fantastique.

 

 

Voici le communiqué de presse :

Section Jeux Vidéo – Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg
Du 16 au 25 septembre au Shadok

Depuis quatre ans, le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg développe au sein de son programme une section dédiée aux jeux vidéo avec le soutien du Shadok, la Fabrique du numérique. Pendant dix jours, les festivaliers pourront tester les jeux indépendants sélectionnés à l’Indie Game Contest, assister à un cycle de conférences sur le jeu vidéo mais aussi rejouer aux classiques grâce à l’installation de bornes d’arcade en pixel perfect et de consoles de jeu branchées à des tubes cathodiques. Cette année, le festival proposera également une exposition de l’artiste Raquel Meyers, composée d’œuvres issue de sa résidence au Shadok ainsi que d’autres œuvres exposées pour la première fois en solo. Cette artiste d’origine espagnole utilise le mode texte pour créer ses œuvres sur Commodore 64. L’exposition comprendra également des impressions 3D de ses créations faites en collaboration avec le Fab Lab de Strasbourg ainsi que des performances en Live.
L’Indie Game Contest
Découvrez la richesse et l’originalité du monde du jeu vidéo indépendant au travers de l’Indie Game Contest. Au Shadok, pendant la durée du festival, tout un chacun pourra venir tester une sélection de jeux vidéo, reflet d’une grande diversité géographique, mais également foisonnante en propositions de gameplay, design et scénario. Un jury devra départager les participants et décernera deux prix : l’Octopix du meilleur jeu vidéo, ainsi qu’un prix du meilleur jeu vidéo fantastique.
Le jury 2016
• Juliette Noureddine : Juliette est une chanteuse atypique, auteur-compositeur et interprète. En 1986, elle participe au Printemps de Bourges qui la révèle au grand public. Depuis, elle a enregistré 13 albums, et octobre 2016 verra la sortie de Juliette l’Intégrale. Juliette est un ovni dans le paysage de la chanson française. Certains la pensent chanteuse « réaliste », en fait elle est « surréaliste », un concentré d’émotions, d’humour, de virtuosité et de fantaisie ! En avril 2016 elle a été nommée à la présidence de la commission du Fonds d’aide au jeu vidéo du CNC, consacrant l’attrait singulier qu’elle porte au jeu vidéo, en tant que joueuse, mais surtout en tant que défenseuse de la création vidéoludique.

• Maria Kalash : Pour venir en 2010 proposer une rubrique « jeux casuals » à Canard PC, il fallait une bonne dose de courage physique, tout le monde vous l’aurait dit. Heureusement, la jeune diplômée en journalisme qu’elle était alors l’ignorait. Depuis, son influence au sein de la rédaction s’est étendue en proportion de sa connaissance des risques ; elle s’est mise sérieusement aux sports de combat. Elle n’est en revanche toujours pas parvenue à convaincre ses collègues que l’activité physique permettait de vivre en meilleure santé.

• Étienne Périn : Sans diplôme, Étienne Périn débute sa carrière dans le jeu vidéo en tant que graphiste pixel en 2003. Après 4 années passées au sein de Gameloft, il monte sa boîte avec quatre associés et anciens collègues : Yullaby. De jeux de commande en jeux de commande, le studio n’arrivera pas à acquérir son indépendance financière, et fermera ses portes trois ans plus tard. En 2011, ayant perdu toute foi en la création au sein des circuits classique du jeu vidéo, Étienne renoue avec ses velléités d’indépendance et de liberté en produisant ses propres jeux, d’abord des petits jeux Flash, il produira par la suite pour l’iPhone Gauge, un jeu de sport expérimental, puis Zorbié, un jeu d’arcade volontairement dégénéré et idiot. Il travaille actuellement sur Jeanne, un jeu d’horreur intimiste.

• Sébastien Gaillard : Sébastien Gaillard est un professionnel de l’industrie de l’Entertainment depuis plus de 15 ans. Après des études d’ingénieur et de technologies du son, il s’oriente vers l’enregistrement en studio pour divers groupes musicaux. Il fait ses premières armes à la grande époque de la French Touch sur des jeux d’aventure chez Cryo Interactive (Versailles, Atlantis) et a ensuite collaboré avec divers studios français : Ubisoft (Ghost Recon/RedSteel 2), Darkworks (Coldfear), Arkane Studios (Dark Messiah Of Might&Magic). Sébastien dirige depuis 3 ans le département audio du studio DONTNOD (Remember Me, Life Is Strange). Il est aussi intervenant régulier à l’ISART Digital dans le cursus Music & Sound Design.
Conférences
Trois conférences seront également organisées sous forme de tables rondes avec des professionnels du domaine.
La première conférence aura lieu le dimanche 18 septembre à 16h et abordera le thème des détournements artistiques du jeu vidéo. Le jeu vidéo est une source inépuisable de production d’outils et de contenus dont quiconque peut s’emparer à loisir. Pour les joueurs, il s’agit de s’adonner à la rédaction de fanfictions, au machinima, au modding ou au speedrun. Mais le jeu vidéo fait aussi l’objet de détournements par les artistes, qu’il s’agisse du glitch art, de s’approprier un objet vidéoludique ou encore de concevoir des expérimentations ludiques, etc. Afin d’évoquer les multiples champs de ces détournements artistiques du jeu vidéo une table ronde réunira trois intervenantes ; Fanny Barnabé, doctorante à Liège (Belgique) et dont la thèse porte sur les différentes formes de détournement du jeu vidéo ; Raquel Meyers, artiste résidente au Shadok dans le cadre du FEFFS, et qui élabore des expériences artistiques en mode texte à partir du Commodore 64 ; Tatiana Vilela, artiste numérique, spécialisée dans la conception d’expériences ludiques.
La seconde conférence se déroulera le mercredi 21 septembre à 18h se penchera sur les financements du jeu vidéo. Comment financer un jeu vidéo aujourd’hui ? Qu’il s’agisse de ressources privées ou publiques, quelles en sont les modalités, les contraintes ? Existe-t-il de manière indicible des critères esthétiques qui permettront de trouver plus facilement des aides ? Et plus simplement, quelles sont les démarches à suivre, tant administratives que communicationnelles ? Cette table ronde abordera le plus concrètement possible toutes ces interrogations, en réunissant trois invités des principales instances de financements : le Fonds d’aide au jeu vidéo (FAJV-CNC) ; Mathieu Maire du Poset, Directeur Général Adjoint de la plateforme de financement participatif Ulule ; Aurélie Reveillaud, responsable du bureau Europe Creative à Strasbourg.
Pour finir, la troisième conférence se tiendra le vendredi 23 Septembre à 18h et sera consacrée au son dans le jeu vidéo. Voix, bruit et musique trouvent leur place dans le jeu vidéo au même titre que tout autre expression artistique qui mobilise le son. Des sons 8 bits au déploiement d’un orchestre symphonique, du son mono au binaural, le jeu vidéo dévoile cependant nombre de singularités qui viendraient circonscrire son identité sonore. Cette table ronde sera l’occasion d’évoquer l’histoire, la technique et l’esthétique du son dans le jeu vidéo, en présence de trois intervenants :
– Nicolas Bredin, sound designer pour Quantic Dream (Heavy Rain), DONTNOD (Remember Me), Osome Studio (White Night), et Parallel Studio (Dark Days)
– Sébastien Gaillard, sound designer pour Cryo Interactive (Versailles, Atlantis), Ubisoft (Ghost Recon/RedSteel 2), Darkworks (Coldfear), Arkane Studios (Dark Messiah Of Might&Magic), et DONTNOD
– Frederic « Elmobo » Motte, compositeur et sound designer à partir de 1990 pour Coktel Vision (No Exit, Fascination), Kalisto Entertainement (Nightmare Creatures 1&2, avec Rob Zombie pour l’opus 2) avant de devenir freelance depuis 2001.

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